Dragon ball est un manga édité entre 1984 et 1995, (adapté en dessins-animés de 1986 à 1989) fruit du travail de l’auteur et character designer japonais Akira Toriyama.
L’histoire de Dragon Ball narre les aventures d’un jeune garçon très spécial prénommé Son Goku, un personnage simple, pur et attachant, doté d’une queue de singe et d’une force gargantuesque. Ce dernier réside avec son grand-père dans un coin perdu en pleine nature.
Un jour, Goku rencontre Bulma, une jeune fille aussi délurée qu’immature. Cette dernière s’est lancée à la recherche des 7 boules de cristal, aussi appelées « Dragon balls » (Il y aurait-il un lien avec le titre? Mystère…). Techniquement, une fois réunies, ces dernières devraient permettre à son possesseur d’invoquer « Shenron », LE Dragon sacré et de lui faire exaucer un souhait. Goku, qui s’est vu confié par son grand-père une des fameuses boules (la n°4), accepte d’aider Bulma dans sa quête ; son grand père lui ayant indiqué qu’il fallait être gentil avec les filles.
Démarre alors un véritable parcours initiatique pour le jeune garçon qui de confrontations avec des personnages haut en couleur, de rencontres avec des maîtres aussi aussi originaux (pour ne pas dire cintrés) que perspicaces, de batailles rangées et de tournois va devenir (vraisemblabement) l’un des guerriers les plus puissant de cet univers.
Cette fable humoristico-épique qui sera par la suite adapté en dessins animés déclenchera un véritable raz-de-marée et deviendra l’un des mangas les plus populaires au monde!
Au vu du succès de la série originelle, la franchise se perpétue à l’écran de 1989 à 1996 avec l’adaptation (über-libre) des 26 derniers volumes du manga. À l’instar de son prédécesseur, la série se déroule en plusieurs arcs distincts. L’histoire reprend 5 ans après la fin de Dragon Ball. Goku est désormais adulte, marié et père d’un jeune garçon appelé Gohan.
Au cours des 291 épisodes qui composent cette série, on va d’abord découvrir l’existence des « Saiya-jin » avec un mystérieux adversaire appelé Raditz. On assiste ensuite à l’arrivée de Vegeta – prince de tous les Saiya-jin (qui deviendra un personnage récurrent) et son acolyte Nappa sur terre et les combats héroïque qui vont en découler.
Le récit amène alors les personnages à rechercher des boules de crystal sur la planète Namek, sur laquelle ils découvriront que Végéta est de retour, accompagné (apparemment) cette fois-ci de son boss Freezer, avant d’être opposés à une équipe de mercenaires d’élite (la Ginyu Force). Freezer s’avère être un redoutable adversaire et amènera Goku a se transformer pour la première fois en Super Saiya-jin, représenté par un changement de couleur de cheveux (jaune) et de couleur de yeux (bleu).
Après un intermède avec Garlic Junior, un personnage déjà rencontré dans Dragon Ball, on assistera à un bref retour de Freezer et de son père avant de faire la connaissance d’un mystérieux jeune homme appelé Trunks. Son arrivée coïncide avec celle de nouveaux adversaires. À commencer par l’androïd C19 et son créateur (le Dr Gero), puis les androids C16, C17 et C18, avant de laisser la place à la cerise sur le gâteau (de cet arc) avec le personnage du redoutable Cell.
L’histoire se termine avec un dernier arc au cours duquel, les protagonistes sont entraînés dans un combat titanesque par le suprême Kai (dieu de la création) contre un être magique appelé Majin Buu, contrôlé par l sorcier maléfique Babidi.
Ce résumé ne laisse aucun doute sur le fait que l’humoristico-épique Dragon Ball a désormais laissé la place à l’épique tout court avec un focus essentiellement basé sur les affrontements entre Goku & Co. contre des ennemis toujours plus féroces et surpuissants.
Précisons que la série se voit également agrémentée d’une certaine quantité de films.
Comme le succès ne se démord toujours pas, la Toei Animation, qui produit la franchise Dragon Ball depuis ses débuts, décide de lancer une nouvelle série de 64 épisodes (entre 1996 et 1997) appelé Dragon Ball GT. Mais à contrario des 2 précédents opus, GT (qui signifie Grand Tour) n’est pas l’adaptation du travail de Toriyama, mais une série d’histoires exclusives et novatrices, se découpant cette fois-ci en 4 arcs distincts.
Au cours du premier arc, 5 ans après le 28e tournoi mondial des Arts Martiaux, on découvre que Goku (redevenu accidentellement aussi petit que dans Dragon ball), Pan (sa petite fille) et Trunks partent à la recherche des Black Star Dragon balls (permettant d’invoquer Ultimate Shenron – une version bien plus puissante et et légèrement plus vile) pour tenter de sauver la Terre de la destruction. Cette aventure amènera les protagonistes à croiser la route du Professeur Myû, (un cinglé assoiffé de pouvoir) et Baby, la cavalière de Patrick Swayze dans Dirty Dancing une machine mutante, issu des Tsufuls, un peuple autrefois anéanti par la caste des Saiya-jin, hurlant (évidemment) vengeance.
Le second arc poursuit sur cette lancée en couvrant notamment le joyeux développement de Baby. Une série d’évènement amène alors Goku à devoir affronter une vieille connaissance, ce dernier s’étant fait parasiter par ce bon vieux Baby. Après bien des pérégrinations et la régénération de sa queue, Goku développe une nouvelle transformation (Super Saiya-jin 4) ; un avantage certain pour la suite de l’histoire. Malheureusement, tout ne se passe pas tout à fait comme prévu… Un des personnages principaux fini par se sacrifier pour contrer définitivement Ultimate Shenron, et la terre fait boum.
Le troisième arc voit le professeur Myû (qui l’a mauvaise), s’associer au Dr. Gero pour créer une réplique maléfique de l’android C17, tout en échaffaudant un plan moisi pour ramener tout une pléthore d’anciens ennemis et piéger Goku en enfer. Une fusion plus tard, Goku se retrouve face à une version survitaminée de C17 sobrement appelée Super C17 qu’il affrontera dans une charge épique, non sans obtenir un brin d’aide d’un ancien ennemi…
Au cours du dernier arc, les protagonistes s’évertuent à réunir les Dragon ball dans l’optique de ressuciter toutes les personnes qui ont été tués par Super C17. Mais tout ne se passe pas comme prévu puisque un mystérieux Dragon noir à tendance maléfique émerge soudainement, avant de se diviser en 7 entités draconiques différentes dit dragons de l’ombre. Ces derniers ont en effet décidé de punir l’humanité pour l’abus constant de l’utilisation des Dragon balls. Les quotes s’avère d’abord en faveur de Goku qui les affrontent les uns après les autres. L’un d’eux cependant acquiert un pouvoir phénoménale en absorbant les Dragon balls, lui permettant de dépasser le pouvoir du super Saiya-jin 4. Mais c’est sans compter sur Végéta qui développe à son tour cette nouvelle transformation, permettant aux 2 comparses de fusionner et de devenir Gogeta. Alors que l’affaire semble désormais plié, du sable se glisse incidieusement dans les rouages scénaristique, complexifiant grandement l’issue de l’affrontement.
La série se conclue avec le 64 tournoi mondial d’arts martiaux, au cours duquel l’arrière-arrière petit fils de Goku (Goku Junior) affronte le descendant de Vegeta (Vegeta Junior). Pan, désormais très âgée, assiste au combat depuis les gradins. Entre 2 encouragements, cette dernière pense reconnaître Goku adulte et rajeuni (ce dernier ayant disparu à la suite des évènement de l’affrontement final). Alors qu’elle tente de l’approcher, ce dernier s’eclipse dans la foule. Alors que Goku quitte tranquillement le tournoi, une série de flashbacks couvre toute sa chronologie avant que ce dernier ne disparaisse sur son nuage magique.
Alors que Dragon Ball GT s’avère être la série la plus courte de la franchise (64 épisodes), c’est aussi invariablement la plus décriée et la moins appréciée par les fans, tant elle s’écarte du canon de l’histoire originelle. Akira Toriyama, qui trouvait initialement le projet plutôt réussi (bien que n’ayant pour ainsi dire par participé à son développement), finira par qualifier DB-GT « d’histoire parallèle » au sein de l’univers de Dragon Ball. La Toei Animation sera spécialement décriée et accusée de vouloir essorer le concept jusqu’à la lie, profitant de l’engouement pour l’oeuvre de Toriyama.
Pour célébrer les 20 ans de la série Dragon Ball Z (sortie en 1989), la Toei Animation décide de remonter et remasteriser l’opus original qu’elle nomme « Kai » (signifiant à nouveau). Cette mouture bénéficie d’une réduction drastique d’épisodes (167 à l’international au lieu de 291), de changements visuels (alternant entre légères censures de scènes violentes et améliorations artistique) et d’une image/son en HD.
Avec DBZ – Kai, la Toei veut être plus fidèle (scénaristiquement parlant) au matériel d’origine d’Akira Toriyama. Certain pan sont ainsi fortement condensés, voire complètement supprimés. Au delà d’un nouveau doublage, la série bénéficie également d’une nouvelle bande originale.
La pari est remporté puisque la série récolte un franc succès de part le monde (elle battra notamment des records d’audience à domicile en quelques semaines), rendant cette dernière beaucoup plus dynamique que sa première mouture.
En 2015, le monde découvre une nouvelle suite à la franchise: Dragon Ball Super. Alors qu’Akira Toriyama scénarise l’histoire, cette dernière est désormais illustrée par Toyotarō (qui avait déjà collaboré sur DB Heroes, manga lié à la série de Jeux vidéos éponymes ; mais on y reviendra).
Suite du manga Dragon Ball Z, l’histoire de Dragon Ball Super se situe peu après après la fin de l’arc Boo et avant le début du 28e Championnat du Monde d’arts martiaux, ignorant par la même occasion l’histoire développée dans Dragon Ball GT. La Toei Animation adapte en parallèle la série animée, produisant 131 épisodes qui seront diffusés de Juillet 2015 à mars 2018.
La série amorce notamment la notion de multivers, ou pluralité des univers, permettant d’opposer des guerriers provenant d’un univers à ceux d’un autre.
Les 2 premiers arcs du récit sont une réécriture de l’intrigue des films Dragon Ball Z: la bataille des dieux et Dragon Ball Z : La résurrection de Freezer, avant de poursuivre avec 3 arcs inédits.
Au cours du troisième arc, on fait la connaissance du Dieu de la destruction Champa (provenant de l’univers 6) ainsi que de Vados (grande soeur de Whis). Champa n’est autre que le frère jumeau de Beerus. Les deux se détestent cordialement et décident d’opposer leur univers respectif (6 et 7) à un tournoi d’arts martiaux. Chaque camp compose son équipe en « draftant » les meilleurs guerriers à disposition qui s’affronteront sur un terrain neutre.
À la suite du tournoi, le 4e arc va essentiellement se dérouler sur la planète Potofeu et couvrir les déboires des protagonistes face à des combattants désireux de s’approprier une mystérieuse « eau surhumaine »…
L’histoire se poursuit avec un 5e arc basé à nouveau sur le personnage de Trunks. Non pas celui de son époque mais d’une version provenant du futur. En effet, dans ce futur alternatif, une sombre et incontrolable menace a fait son apparition. Face à une situation désespérée, Bulma décide d’envoyer Trunks dans le passé requérir de l’aide auprès des amis de cette époque.
Les protagonistes découvrent peu à peu l’identité de leurs adversaires et les plans machiavélique qui ont permis d’instaurer le chaos dans le futur. L’affrontement ne tarde pas mais la situation s’avère plus compliquée que prévue…
Le 6e arc est composé de plusieurs petites histoire (aussi appelé « filler ») et d’un récit un peu plus long basé sur l’affrontement opposant le guerrier Hit de l’univers 6 et Goku de l’univers 7. Plus court cependant, il permet de faire passerelle avec le dernier arc de la série animée.
Le 7e et dernier arc n’est rien d’autre qu’un immense tournoi inter-univers organisé par le roi Zen’ô (littéralement le roi de tout ou roi de toute chose), protagoniste le plus haut placé dans l’échelle hierarchique (ce dernier dirigeant 12 univers), au cours duquel les protagonistes vont découvrir de nouveaux redoutables adversaires et certains vont développer de stupéfiants nouveaux pouvoirs. L’enjeu est cependant de taille puisque les univers perdant seront annihilé.
2 longs métrages viendront compléter l’histoire : Dragon Ball Super – Broly (2018) et Dragon Ball Super – Super Hero (2022).
Cette nouvelle mouture est une web-série d’animation (promotionnelle pour les jeux de cartes et vidéo du même nom), adaptatée du manga du même nom et produite par la Toei Animation (sans la participation d’Akira Toriyama) à partir de 2018. Le récit de Super DB Heroes s’inscrit dans la lignée de GT en développant une histoire parallèle, mais de manière assumée. Les événements se déroulent en dehors de la continuité principale, et explore plusieurs scénarios alternatifs au sein de la franchise, en s’appuyant sur le concept de multivers. L’histoire va ainsi réunir des itérations de même personnage provenant d’univers différents.
À l’heure ou j’écris ces lignes, la série est toujours en développement…