Cannes 2018 – Des jeux, des souvenirs… et une grippe.

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Voilà.

Deux semaine déjà que le Festival International des Jeux de Cannes édition 2018 a fermé ses portes… Et absolument aucune ligne chez Lonely Dark Meeple.

Rien…

Nada…

Peau de fesses…

Pas même une voyelle…

Pas une seule ligne en fait depuis mon retour…

Est-ce que le Meeple solitaire aurait été enlevé par un groupement de FARC vaudois ?

Que nenni petit roseau! Je suis bien là et debout – droit dans mes baskets. Enfin, depuis quelques jours pour être exacte…

Une fois n’est pas coutume, je suis rentré avec des étoiles plein les yeux et des jeux plein ma besace, mais aussi avec un refroidissement surprise qui a très rapidement muté en quelque chose de sacrément plus violent à grand renfort de fièvre, de douleurs diverses et hallucinations associées. Paraît qu’on appelle ça une grippe…

Résultat: silence radio sur le site depuis mon retour – et pourtant, j’en ai ramené des choses à dire…

Alors, le FIJ – c’était bien ?

Mais sa mère la race de sa grand-mère que c’était bien! Bon je m’emballe peut-être un peu… Il n’empêche qu’à mon goût, 2018 fut la plus chouette édition à laquelle il m’a été donné de participer. Enfin, j’imagine que ce sera encore vrai jusqu’à l’édition suivante… 

Malgré quelques couacs organisationnels aux guérites d’entrées et sa pléthore de règles parfois quelque peu abscons évoluant d’heure en heure (au point que même les agents de sécurité semblaient parfois perplexes), je n’ai rencontré aucune problème tout au long des 4 jours… Un succès!

Les chiffres du Festival parlent d’ailleurs pour eux-mêmes! Entre 125’000 et 150’000 visiteurs sur 3 jours, pas moins de 300 exposants, auteurs et illustrateurs, 3500 professionnels du domaine sans oublier les 300 journalistes et blogueurs (où « influenceurs » tels qu’on nous appelle usuellement), tout ça répartis sur un espace de 30’000m2! Ajoutez à cela les 4 nuits über-bondée du « OFF » et vous aurez un panorama relativement cohérent de la situation…

Un FIJ, trois As d’Or – jeu de l’année…

Comme chaque année, dans le cadre d’une sympathique cérémonie haute en couleur qui s’était pour l’occasion déplacée dans l’auditorium géant de plus de 2000 places (le même que celui de la palme) d’ailleurs presque bondé (ce qui souligne bien la popularité de la manifestation), le jury du Festival a décerné les 3 fameux prix connu sous le nom « d’As d’or – Jeu de l’année » récompensant respectivement un jeu parmi 3 catégories différentes comme expliqué dans l’article « La sélection de l’As d’Or 2018 dévoilée« .

Dans cet article, je vous présentais alors les jeux qui avaient été retenus par le jury pour concourir pour l’As d’Or – Jeu de l’année « tout public », l’As d’Or – Jeu de l’année « Enfant » et l’As d’Or – Jeu de l’année « Expert ».

Cette année, ce sont donc Azul de Michael Kiesling (catégorie Tout Public), Terraforming Mars de Jacob Fryxelius  (catégorie Expert) et Nom d’un Renard de Marisa Peña, Shanon Lyon et Colt Tipton-Johnson (catégorie Enfant) qui ont été primés: 3 excellents jeux que j’ai eu l’occasion de tester…

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Par la même occasion, je vous avais également proposé dans l’article « Pronostiquez et gagnez… Peut-être… » de participer à un petit concours organisé conjointement avec la sympathique et dynamique équipe de la boutique « L’épée à 2 Nains« , vous proposant de remporter un des jeux de la sélection. Hors, évidemment avec ma grippe surprise, le tirage au sort à quelque peu été repoussé… Mais, pas d’inquiétude – ce dernier aura bien lieu et sera diffusé en direct sur la page Facebook de la boutique le mercredi 14 mars depuis la boutique « L’épée à 2 Nains » ou le nom du vainqueur sera révélé!

Un FIJ, des jeux, des jeux et… Des rencontres.

Alors certes, au cours du Festival, j’ai eu la chance de découvrir et tester pas mal de nouveaux opus ludiques ; j’ai d’ailleurs pu en ramener une certaine quantité avec moi. Entre coup de cœur et déceptions, les jeux trouveront en détail leur place sur le site. J’ai d’ailleurs commencé à rédiger les premiers articles et j’espère que je serai en mesure de vous les présenter rapidement… Mais le FIJ est aussi synonyme de belles rencontres et de retrouvailles avec des personnes que je n’ai pas souvent l’occasion de croiser. Des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs que j’apprécie mais aussi des contemporains blogueurs dont je suis le travail tout au long de l’année. 

Étrangement pourtant et bien que je sois particulièrement à l’aise quand il s’agit de communiquer avec autrui, je me suis également retrouvé à 2 reprises dans une situation relativement inédite (pour moi) : être intimidé. Ceux qui me connaissent bien doivent d’ailleurs pouffer de rire en lisant ces lignes… Et comme d’habitude dans ce genre de situation, c’est à ce moment là qu’on a tendance à bafouiller,  voire à sortir une ânerie… Pas une bien méchante, hein… Mais juste un bon mot que l’on souhaitait positif pour marquer son admiration et qui tombe irrémédiablement à plat parce que tout pourri…

CROCC’est ce qui m’arriva avec Croc. L’excellent, l’incroyable le légendaire Croc! En bon fanboy  que je suis, Croc est juste un auteur brillant, mythique. Animonde! Bon sang… Mais quel jeu! Un des meilleurs jamais produit! In Nomine Satanis / Magna Veritas… LE jeu de rôle qui occupé tant de mes soirées lorsque j’étais étudiant (je garde d’ailleurs religieusement l’édition en simili-cuir). Stella Inquisitorius! Scales! Nightprowler! COPS! Bref, vous l’aurez compris… Croc occupe une place trèèèès importante dans mon environnement ludique. Hors donc, au détour d’un corridor, alors que j’étais occupé à tester un jeu sur le stand des Devil Pig, voilà que Croc pointa le bout de son nez. Pris de cours, surpris (et très étonnamment intimidé), désireux de partager mon admiration avec le bonhomme, je décidais de l’exprimer en lui précisant que rien que pour son travail sur INS/MV, il avait toute mon admiration… Un jeu qui avait bercé « toute ma jeunesse« … Ce qui eu pour effet de déclencher des rires parmi la populace et lancer l’intéressé sur le sujet de notre grand âge… Voilà. Rien de grave me direz-vous et j’en conviens parfaitement… Mais bon… Zut. 🙂

Aussi, lorsque je croisais Mr Phal et Guillaume, 2 personnes que j’apprécie beaucoup également, je passais mon chemin – sentant pointer à nouveau au détour d’un neurone cet étrange sensation qui m’avait permis de faire des merveilles avec Croc 🙂 

Comme quoi, on ne découvre pas que des jeux au FIJ… On découvre même des nouveaux trucs sur soi à 40 ans passé… C’est beau la vie…

Et comme dirait oncle Trump: « There is more to come…« 

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