Du lourd, Germaine ! Là, c’est du lourd de chez lourd !
C’est l’histoire de Blade fringué comme Lucky Luke sous acide, Dreadlocks au vent, créchant en plein désert et se prénommant Kaos (sic !), pas content parce qu’une bande de desperados en solde mené par un faux albinos chelou prénommé Kansa – aussi charismatique qu’une truite n’ont pas été très sympa avec sa moitié pendant qu’il allait vendre des peaux de Tatanka au marché de Rungis que lui et sa mère adoptive découpaient au canif à la Rahan-Style dans la Kasbah familiale.
Vos yeux saignent déjà ? C’est normal…
Après avoir renié Dieu, acheté le dernier opus de DJ Bobo et écumé le catalogue des 3 Suisses version texane pour s’habiller, il se met en chasse des vilains-pas-beaux précités pour les rencarder une fois pour toute avec le grand barbu. Mais que voilà qu’il découvre qu’il est est désormais affligé d’une malédiction qui aura la fâcheuse tendance à ramener à la vie tous ceux qu’il tuera et qu’il aura tué – on ne sait pas trop pourquoi ni comment t’as-gueule-c’est-magique ; ce qui, lorsque l’on bosse dans un abattoir maison fait quand même un peu ch’ni sur son CV. Du coup, Kaos décide de s’en aller vers le soleil couchant pour se fumer une énième fois les vilains-pas-beau qui sont de retour parce que c’est trop swag d’être un vilain-pas-beau.
Entre temps, Kansa qui a découvert les vertus de l’eau de javel décide d’appliquer le produit miracle sur sa région capillaire, tout en cherchant une compagne pour son fils décédé (re-sic !).
Comme le facétieux personnage a également remarqué qu’à chaque fois que lui ou l’un de ses sbires se faisait tailler un nouveau trou de balle, il revenait indéniablement à la verticale, il décide de monter une petite armée pour l’occasion de mort-vivants à la chevelure tout aussi peroxydée (ou pas) pour se fritter avec le vil canaillou de Kaos qui décidément ne les aime pas trop… Va savoir pourquoi.
Comme en plus d’avoir un nom qui claque et des Dreads à faire pâlir Bob Marley, Kaos – qui en a grave sa mère dans la cafetière, décide lui aussi de trouver du renfort pour mener cette dernière charge meurtrière. Il engage alors un jeune guerrier du nom de Fabulos (re-re-sic !) pour se battre à ses côtés contre l’armée de Kansa.
Fermez les fenêtres – la fin du tunnel est proche.
C’est l’histoire de « GalloWWalkers », un Western horreur-slash-action-slash-thriller-slash-bien-moisi sorti en 2012, écrit en collaboration (avec les pieds) avec Joanne Reay et réalisé par le jeune et dynamique scénariste et réalisateur Andrew Goth a qui l’on doit aussi… euh… rien d’autre de beaucoup plus intelligent mettant en scène un casting composé d’une poignée d’intermittents du spectacle ayant probablement été payés des clopinettes pour s’agiter devant une équipe de tournage comprenant notamment Wesley Snipes et… plein d’autres branquignoles inconnus au bataillon.
Si vous vous limitez à la bande annonce, vous aurez probablement vu une version du film moins incohérente, plus structurée et plus intéressante que le produit final…
Pourtant, sur papier, Blade au Far West qui mutliplie les séquences de « FINISH-HIM » à la sauce Mortal Combat aurait pu être sympa… Mais très rapidement, ça en devient pathétiquement risible; je doute cependant que ce fut le but recherché…. Encore que…
Notez que le tournage du film coïncide étrangement avec la période au cours de laquelle ce bon vieux Wesley rencontrait quelques déboires avec le Fisc d’oncle Trump (I.R.S) a qu’il devait manifestement quelques brouettes de diñeros…
Comme disait l’autre: « Faut bien bouffer non? »…
Gallowwalker (2012) / Thriller-dramatique / [IMDb 3.6/10]
Réalisateur: Andrew Goth
Scénario: Joanne Reay
Distributions: Wesley Snipes, Tanit Phoenix, Kevin Howarth, Riley Smith, Simona Brhlikova…
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