Locke & Key – clé du succès pour Netflix ?

Locke and Key

Depuis quelques temps déjà, les adaptations de comics ont le vent en poupe, spécialement du côté du Goliath du streaming. Malheureusement, le résultat n’est pas toujours à la hauteur. Bon nombre de ces adaptations se fracassent les dents sur les critiques acérées du public, clouant ces dernières aux piloris par la même occasion au bout d’une seule petite saison.

Lorsque Netflix annonce officiellement le 25 juillet 2018 le développement d’un comics réputé inadaptable, – projet qui plus est, plusieurs fois avorté depuis 2010 par d’autres acteurs du milieu, les réactions sont quelque peu mitigées. Mais quand est annoncé que le scénariste du comics chapeautera légalement le bouzin, une partie des maxillaires finissent par se détendre… 

Quelques 18 mois plus tard, le 7 février 2020 pour être précis, Locke & Key est mise en ligne…  

Il était une fois le fils de…

Commençons par un petit contexte historique.

Locke & Key est une série de comics écrite par Joseph Hillström King (plus connu sous le pseudonyme de Joe Hill et accessoirement fils de l’écrivain de livres pour enfants Stephen King), et dessinée par l’artiste chilien Gabriel Rodriguez Pérez

SpidermanLe fiston King, qui ne veut pas bénéficier de la célébrité de son illustre père pour se faire un nom, décide de signer ses oeuvres du pseudonyme de Joe Hill. Au début des années 2000, Joe a déjà écrit 4 romans, mais s’avère incapable de les vendre. Persuadé qu’il est un romancier raté, il décide de changer de format. Il commence alors à écrire des nouvelles (un style de récit généralement court, apparu à la fin du Moyen Âge – c’est pour vous, c’est cadeau). Le choix semble judicieux, puisqu’il attire l’attention d’un recruteur de nouveaux talents chez Marvel qui lui confiera en 2005 l’écriture d’un numéro de Spiderman. La machine est lancée… Ou presque. Marvel est est satisfait de cette collaboration, mais peine à donner suite à de nouvelles propositions. L’univers de Hill est sombre et ne coïncide pas forcément avec les développements prévus sur sa feuille de route. Qu’importe ; Joe y croit dur comme fer et commence à tancer DC et Dark Hose, malheureusement sans succès. Le jeune père ne sombre pas pour autant dans la déprime ; il a une idée… Une histoire… Une idée autour d’une maison hantée remplie de clés… Des clés permettant de déverrouiller des portes et d’activer des pouvoirs surnaturels. Mais ce récit n’a pas encore de nom et va, qui plus est, décanter durant près de 3 ans dans l’esprit de l’écrivain…

Mais 2005 est en soit une bonne année. L’éditeur anglais de livres indépendants PS Publishing publie son premier livre « 20th Century Ghost » (Fantômes – Histoires troubles en français) un recueil de 16 nouvelles que l’auteur a écrit entre 1999 et 2005. Malgré un nombre d’impression limitée, le livre rencontre un franc succès auprès du public et des critiques et permet même à Hill de remporter notamment le prix Bram Stoker du meilleur recueil de nouvelles en 2005 ainsi que le prix British Fantasy (également pour le meilleur recueil de nouvelles) en 2006. Cette vague de succès permet à Hill de voir son recueil édité aux USA en 2007 par HarperCollins Publishers. Le voile du succès prend désormais forme. Le magazine américain hebdomadaire Publishers Weekly estime par alors que Joe Hill est l’une « des nouvelles voix les mieux maîtrisées qui aient émergé ces dernières années dans les domaines de l’horreur et du fantastique. » Ce que confirme alors le journal Washington Post en le qualifiant « d’écrivain majeur de la littérature fantastique du XXIe siècle ».

father_sonLe 13 février 2007, les éditions William Morrow/Harper Collins (USA) publient Heart-Shaped Box (Le Costume du mort en français), premier roman fantastique/horreur écrit par Joe qui suit le combat de Judas Coyne (un chateur de Hard Rock) et de sa compagne Georgia à travers la côte Est des États-Unis face à un revenant passablement vindicatif et mortellement dangereux… Le livre est primé par un prix Bram Stoker du meilleur roman en 2007 et le prix Locus du meilleur premier roman en 2008.

Après ces succès, les medias spécialisés s’intéressent de plus en plus au jeune auteur et certains commencent notamment à évoquer sa possible filiation avec l’un des plus célèbres romanciers du monde. Joe jugeant avoir obtenu un certain succès indépendant, fini par publiquement confirmer son identité. 

Mais 2007 n’en a pas fini avec Hill ! C’est justement cette même année qu’un récit, qui décante tranquillement dans l’esprit de l’auteur depuis plusieurs années, va faire un come-back de folie ! Joe prend alors contact avec Chris Ryall (président d’IDW Publishing, une maison d’édition US de BD, comics et romans graphiques) et lui présente le pitch de cette fameuse histoire. Chris est emballé. Il accepte de la publier et lui propose même de déterminer l’artiste qui collaborera avec lui sur ce projet. Parmi les différents portfolios de dessins, modèles et autres croquis, Joe est ainsi irrémédiablement attiré par le coup de crayon d’un artiste chilien : Gabriel Rodriguez Pérez. La paire est ainsi formée, et ce qui s’en suivra, résultera en une « bromance » des plus inattendues…

G.Rodriguez et J.HillSource : Emirates Airline Festival of Literature

Le premier tome de Locke & Key est publié le 20 février 2008 et totalement épuisé le même jour nécessitant la production immédiate d’une deuxième impression. La carrière de Joe est définitivement lancée… 

Le style de l’oeuvre oscillant entre fantastique onirique et horreur pure (situé quelque part entre Alan Moore et Neil Gaiman) fait mouche ! Le duo collaborera sur 6 numéros (structuré en 3 actes et couvrant globalement 2 arcs narratifs) dont la conclusion sortira le 18 décembre 2013.

Génèse d’un projet qui sentait le souffre…

C’est difficile à imaginer, mais l’adaptation produite par Netflix est officiellement le 3ème projet « abouti » d’une genèse qui remonte à 2010. 

Dimension_Film

L’histoire débute avec le studio Dimension Films qui acquiert les droits du comics. L’idée est alors d’en faire une adaptation pour le cinéma. Mais le projet ne se concrétise pas et la patate chaude est reprise à la volée par Dreamworks avec à la production, Alex Kurtzman et Roberto Orci (à qui l’on doit notamment les scénarios de la nouvelle franchise de films Star Trek) et un petit réalisateur de quartier appelé Steven Spielberg. Il n’est alors plus question de films mais de porter l’adaptation sur le petit écran sous forme d’une série télévisuelle. Essayé, pas pu. 

FoxNetwork

Avec Josh Friedman au scénario (Terminator – The Sarah Connor Chronicles, Snowpiercer…) et Mark Romanek (à qui l’on doit notamment l’excellent Photo Obsession avec Robin Williams) derrière la caméra, un épisode pilote est finalement tourné pour Fox Network. La chaîne fait alors projeter ledit épisode au cours du Comic-Con de San Diego l’année suivante, mais fini également par passer son tour… Cela restera cependant la tentative la plus aboutie ; cet épisode pilote est d’ailleurs disponible sur youtube.

UniversalPictures

Les années passent, jusqu’à ce que Universal Pictures déterre le projet (pour on ne sait quelle raison) en 2014 pour annoncer en grande pompe que Locke & Key fera l’objet d’une trilogie pour le grand écran ! Mais vous le voyez venir, hein ? Nada ! Peau de fesse… Rien de ne tel n’arrivera…

IDW_Hulu

2 ans s’écoulent à nouveau jusqu’à ce que IDW Entertainment joue à son tour les fossoyeurs. Mais la fragrance de cette tentative est déjà plus épicée, puisque Carlton Cuse (scénariste de la série Lost) est mandaté pour embarquer sur ce navire aux côtés de Joe Hill ! La plateforme en ligne de vidéo à la demande Hulu s’empare des droits de diffusion de la série en 2017. Le réalisateur Scott Derrickson (Sinister, Docteur Strange…) est alors choisi pour superviser le projet. Mais ce dernier est déjà engagé dans le projet Snowpiercer (qu’il quittera après le pilote par suite de différents créatifs) et refuse du coup la proposition. C’est finalement le réalisateur et scénariste argentin Andy Muschietti (Ça 1 et 2, Mama…) qui va hériter du bébé.

Mais bon… Suuuurpise Sydney (dixit Scream) ! Hulu fini par rejeter le pilote et abandonne dans la foulée le projet. 

Netflix

Ultime rebondissement dans cet épisode de Dallas organisationnel, c’est finalement Netflix qui récupère les droits du bouzin, mais fait table rase du projet Hulu. Le goliath du streaming va littéralement effacer les ardoises et demander à ce que le projet soit repris depuis zéro. Enfin presque. Andy Muschietti n’est pas totalement poussé par-dessus bord ; il change juste de deck. Faute de temps, Muschietti renonce à sa casquette de réalisateur (pour le pilote) mais demeure finalement producteur délégué avec Joe Hill. Netflix donne carte blanche pour cette nouvelle mouture (qui contiendra 10 épisodes pour le première saison) qui sera signée Joe Hill et sera développée par Carlton Cuse, Aron Eli Coleite et Meredith Averill… 

Le 7 février 2020, la série est finalement diffusée sur Netflix.  Une seconde saison est commandée dans la foulée le 30 mars 2020 (ce qui est en soit bon signe, considérant la promptitude de Netflix à parfois exécuter une série) et sera diffusée à partir du 22 octobre 2021.

Dernier coup de théâtre, bien que nettement plus positif cette fois-ci. Convaincu de la fiabilité du projet, Netflix fini par commander une troisième saison le 19 décembre 2020 (soit presque 1 an avant la diffusion de la seconde) …

Mais, de quoi ça parle exactement ?

Bode_keyÀ la suite du décès tragique de Rendell Locke (le patriarche de la famille), sa veuve (Nina Locke) décide de quitter Seattle avec ses 3 enfants (Tyler, Kinsey et Bode) pour s’installer à Keyhouse, – un manoir ancestral de la famille, situé à Matheson, petit bled perdu du Massachusetts. Malgré l’accueil plutôt chaleureux de Duncan (le frère cadet de Rendell), les enfants sont évidemment loin d’être ravi de ces changements et peinent à trouver leur marque.

Alors que les aînés font leur rentrée scolaire, Bode (le plus jeune fils) en profite pour fureter dans le domaine et fini par tomber sur un puits duquel semble émaner étrange voix féminine prétendant être son écho. Cette singulière manifestation ne sera que la première d’une liste qui va peu à peu s’étoffer. Alors que Bode poursuit son exploration à travers le manoir, il se met à entendre d’étranges murmures qui semblent vouloir le guider. Ces dernières finissent par le lui permettre de découvrir une mystérieuse clé aux propriétés magiques. Au fur et à mesure, ces découvertes vont se multiplier à travers le manoir, mettant à jour des clés aux propriétés uniques et surnaturelles.

Mais que sont ces clés ? Pourquoi ont-elles été cachées dans tous le manoir ? À qui appartenaient-elles ? Et surtout, qui est cette mystérieuse femme qui semble les convoiter ? 

Un casting avec du bon et du moins bon…

Cette première saison est essentiellement basée autour de quelques personnages clés (humour – tadaaaa), qui vont permettre de poser l’intrigue, et autour desquels se mettra en place le gimmick scénaristique (mais on y reviendra un peu plus tard).

DarbyÀ commencer par la matriarche de la famille, Nina Locke, interprétée par Darby Stanchfield (Jericho, Mad Men, Scandal…), personnage tourmenté, perdu entre limbes du passé et douleur du présent, que l’actrice incarne avec une grande justesse. Cette première saison agit d’ailleurs de manière assez cathartique sur le personnage qui découvre peu à peu des bribes de passé qui vont lui permettre de la guider vers une forme de salut ; les épisodes 7 et surtout 8 en sont d’ailleurs les points culminants.

De l’aveux même de l’actrice, au moment où ces épisodes étaient tournés, Darby vivait seule à Toronto et était en quelque sorte isolée (consciemment ou inconsciemment). À l’exception des acteurs incarnant les enfants Locke, et quelques membres du staff, elle restait en retrait ; ce qui a probablement contribué à dresser un parallèle avec le personnage de Nina Locke.

Kids_LockeAutour de cette figure maternelle torturée, se dresse les 3 enfants de la famille, véritables piliers sur lesquels reposera toute l’histoire. L’aîné Tyler Locke est campé par l’acteur canadien Connor Jessup (Falling Skies, American Crime…), Kinsey Locke (l’unique fille du trio et seconde dans la fratrie) est jouée par Emilia Jones (Doctor Who, Utopia, CODA) et Jackson Robert Scott ferme la marche avec le rôle de Bode Locke (IT 1 et 2, Criminal Minds), cadet de la fratrie. Je suis un peu plus divisé quant à l’interprétation des enfants. Il est vrai que la série a été particulièrement lissée par rapport à son matériel de base (on y reviendra un peu plus tard), et que la série s’adresse aussi à un public ado/adulte, mais certaines réactions/décisions semblent parfois un peu à côté de la plaque.

Dans ce trio, c’est évidemment Bode (le personnage interprété par Jackson Scott) qui opère en tant que locomotive, puisque c’est par lui que le spectateur découvre les premières manifestations surnaturelles. Mais c’est aussi là que le bât blesse. Bode a beau être jeune, mais ses réactions sont parfois tout aussi surnaturelles. Il est fort probable d’ailleurs que ce soit la direction d’acteurs/-trices qui soit ici en cause. Pour l’anecdote, Jackson Robert Scott est le seul acteur qui aura travaillé sur le pilote d’Hulu et la série estampillé Netflix, tous les autres ayant été remplacés…

DodgeQue serait une histoire sans un grand-vilain-pabo ! Dans le cadre de Locke & Key, l’antagoniste principal de la famille, prénommé Dodge, est interprété par 3 acteurs différents. À savoir Griffon Gluck (Red Band Society, Private Practice, Back in the Game…), Félix Mallard (Neighbours, Happy Together, Zoey’s Extraordinary Playlist…) et surtout Laysla De Oliveira (Acquainted, Guest of Honour, Code 8…). Il serait dommage d’expliquer les tenants et les aboutissants de ce personnage, considérant son implication dans l’intrigue principale.

Cela étant dit, c’est évidemment Laysla De Oliveira qui brille le plus dans ce personnage aussi froid que mystérieux et son interprétation du personnage est très intéressante. L’actrice qui avait déjà participé à un autre projet de Netflix (l’adaptation de la nouvelle Dans les hautes herbes, écrite par Stephen KingDuncan et son fils Joe Hill) semble avoir tapé dans l’oeil des producteurs…

Pour finir, et bien que secondaire, on pourrait encore évoquer le frère de Rendell, Duncan Locke, joué par Aaron Ashmore (Smallville, Warehouse 13, Tammy’s always dying…) dont le personnage revêt tout de même une certaine importance, puisqu’il agit comme une passerelle pour la famille entre le monde d’avant (Seattle) et le début de cette « nouvelle vie » au sein du manoir familiale… 

Alors, c’est de la bonne ?

MehJe serais tenté d’émettre un avis plutôt positif dans l’ensemble. Un oui, accompagné de quelques « mais »…

Locke and Key sauce Netflix est une « adaptation » d’un comics beaucoup plus noir, plus glauque, plus macabre. Alors que le matériel de base tendait plus vers une version de l’Adams Family pour adulte, le géant du Streaming délivre ici une version aseptisée plus en adéquation avec un public plus large. On retrouve certes l’essence du comics de Hill/Pérez, mais la transposition à l’écran dirigée par le duo Cuse/Averill est somme toutes un peu trop timorée, spécialement par rapport à l’ambiance générale de la série. Le résultat est finalement trop gentil, voire tout simplement un peu trop lisse. Mais c’est n’est-ce pas le but recherché en voulant plaire au plus grand nombre ?

comics_examplePour l’avoir mentionné plus tôt, l’histoire de cette première saison tourne autour d’un gimmick général assez simple. Une clé est découverte, les protagonistes tentent d’en comprendre l’utilité et le découvrent tout aussitôt (un peu trop vite malheureusement), on s’amuse à tester ladite clé, on fait dans l’exploration de service, on revient et on recommence… Sauf si évidemment un grand-vilain-pabo souhaite également s’en emparer… Cela peut paraître un peu cul-cul la praline, mais infusé dans l’univers sombre de Hill, fonctionne plutôt pas mal. Mais il est évident que cette approche scénaristique ne cassera pas trois pattes à un canard…

L’approche artistique est cependant plutôt sympathique et soignée. Le directeur photo s’en est probablement donné à coeur joie. Les clés, leurs effets, le manoir dans son ensemble et les effets/jeux de lumières sont plutôt réussi. Mais exit les peurs et les angoisses liées à l’enfance ; on navigue certes dans du fantastique, mais l’on reste dans le domaine du gentillet. Pour le plus grand nombre qu’on vous disait…

Qu’on s’entende : cette première saison est loin d’être parfaite. On sent que les réalisateurs (5 tout de même) se cherchent encore et la mise en scène et la direction d’acteurs/-trices laisse quelque peu à désirer. Cependant, l’histoire est assez intrigante (même si aseptisée) pour que le spectateur veuille en savoir un peu plus. La série se laisse regarder tranquillement et assez facilement pour un moment de détente et l’on passe globalement un bon moment ; même si ce n’est clairement pas l’oeuvre « qu’il ne faut pas manquer »…

Au-delà du fait que j’aime beaucoup le travail de Joe Hill, j’étais surtout curieux de découvrir le résultat final d’une saga qui avait commencé il y a plus de 10 ans. Comme dit tantôt, j’ai plutôt apprécié l’expérience. Si vous êtes à la recherche d’un petit programme sympa surfant sur un univers fantastique un peu sombre, cette série devrait pouvoir vous contenter… 

Et, il y a-t-il une suite à ce bouzin ?

Locke_and_key_s2Alors que Netflix était plutôt abonné ces derniers temps aux tentatives avortée d’adaptations de comics (se terminant après une seule et unique saison), Locke and Key semble se démarquer de ses contemporains (probablement grâce à des chiffres de visionnages assez conséquent) puisqu’une deuxième saison à déjà été tournée et sera diffusée à partir du 22.10.2021.

Le plus étonnant cependant reste le fait que Netflix a même signé une troisième saison avant même que la seconde ait été diffusée (ce qui n’est clairement pas anodin de la part du géant du streaming) …   

Le sachiez-vous ? Non, vous ne le sachiez pas…

Joe Hill et Gabriel Pérez font un petit caméo lors de cette première saison…  Saurez-vous les identifier ?

Locke & Key – le comics.

Si vous êtes intéressé par découvrir la version comics (que je vous recommande chaudement), vous trouverez les 6 recueils édités entre 2010 et 2021 sous le label Milady Graphics des éditions Bragelonne.

Comics

Pour la petite anecdote, lors du Comic-Con de San Diego de 2019, Joe Hill a confirmé que son comparse et lui-même travaillaient activement sur une nouvelle série estampillée Locke & Key appelée World War Key, pensée pour être à la fois une préquelle et une suite de la série originale. De ce que l’on sait, l’histoire devrait être construite autour de l’idée que le passé nous rattrape toujours. Le scénario devrait amener les protagonistes à traverser différentes guerres jusqu’à la seconde guerre mondiale, dans l’optique de démontrer comment des événements passés peuvent avoir des effets persistants à travers le temps. 


Locke & Key (2020) / Surnaturel, Drame, Horreur  / [IMDb 6.2/10]

Nombre de saisons : 3 (en production) 

Réalisation : Michael Morris, Vincenzo Natali, Tim Southam, Mark Tonderai, Dawn Wilkinson, Edward Ornelas.

Scénario : Meredith Averill, Arthur Carlton Cuse. Aron Eli Coleite, Joe Hill.

Distributions : Darby Stanchfield, Connor Jessup, Emilia Jones, Jackson Robert Scott, Laysla De Oliveria, Aaron Ashmore…

Disponible sur : Netflix depuis le 07.02.2020

 

Bande Annonce de la saison 1

Bande Annonce de la saison 2

 

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